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Le "bien vivre" en Equateur : alternative au développement ou développement alternatif ? (CRISOL, Série Numérique N°9 - 2019)

Volume coordonné par Emmanuelle Sinardet et Diana Sarrade Cobos

Publié le 29 août 2019 Mis à jour le 29 août 2019

Publication du CRIIA (Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines) de l’EA Études Romanes.


Ce numéro thématique de Crisol rassemble les interventions présentées lors de la journée d’études internationale « Le bien vivre en Équateur : alternative au développement ou développement alternatif ? », organisée le 7 décembre 2018 par le Centre d’études équatoriennes du Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-américaines (CRIIA) de l’Université de Nanterre. Dix ans après la proclamation du bien vivre comme principe recteur par la Constitution équatorienne, il est aujourd’hui opportun d’esquisser un premier bilan des processus de conceptualisation et d’institutionnalisation.

L’objectif de cette rencontre était de mettre en évidence la polysémie de la notion du buen vivir et les ambiguïtés qui en résultent, à la lumière de sa déclinaison et de ses tentatives d’application dans les politiques publiques. Au travers des réflexions publiées ici, il apparait que l’Équateur reste aujourd’hui dans une dynamique développementiste, dans laquelle le bien vivre ne constitue pas encore une réelle alternative. Si d’un point de vue théorique, les avancées sont importantes, un long chemin reste encore à parcourir pour la mise en place d’actions étatiques cohérentes.

Diana Sarrade Cobos et Emmanuelle Sinardet



SOMMAIRE


Emmanuelle Sinardet (Université Paris Nanterre), Diana Sarrade Cobos (Université de Bordeaux), Avant-propos

Diana Sarrade Cobos (Université de Bordeaux), Introducción

Salomé Cárdenas Muñoz (CESPRA-EHESS/CNRS), «El “Buen vivir” en Ecuador: etnogénesis, interacciones y transferencias discursivas entre lo glocal y lo nacional»

René Ramírez Gallegos (Centro de Estudios Sociales de la Universidad de Coimbra), «Los "bienes relacionales" en la socioecología política de la vida buena»

Andrés Chiriboga-Tejada (Institut d’Études Politiques de Paris/iep – sciences po), «La gestion de la liquidité dans l’économie du Bien Vivre»

Betty Espinosa (FLACSO Sede Ecuador), «¿Buen vivir en Ecuador? Avances y controversias sociales y ambientales, 2007 a 2017»

Elena Ciccozzi (Chercheuse Associée – CREDA, Sorbonne Nouvelle), «El Buen Vivir a la prueba del Neoextractivismo. Ambigüedades del progresismo ecuatoriano y continuidad con el Neoliberalismo»

Pablo Cardoso (Universidad de las Artes, Guayaquil) et Ana Lucía Torres (Institut de Santé Publique - Pontificia Universidad Católica del Ecuador), «Politiques Publiques du “Buen Vivir” et systèmes traditionnels de connaissance: le cas des sages-femmes et le Système National de Santé en Équateur»




  • Emmanuelle Sinardet est professeure à l'Université Paris Nanterre au sein du CRIIA-EA Etudes Romanes. Ses recherches portent sur l'Amérique latine (civilisation, études culturelles, histoire politique, histoire économique, histoire des idées, arts et littératures) ainsi que les Philippines (protonationalisme, nationalisme, arts et littératures, 1800-1950). Elle est reponsable du groupe CEE (Centre d'études équatoriennes) depuis 2007 à l'UPN et membre élue de la Academia Nacional de Historia del Ecuador depuis 2015
  • Diana Serrade Cobos est maître de Conférences en études hispano-américaines à l’Université de Bordeaux et chercheur au CRIIA.



Retrouvez le numéro sur le site de la revue Crisol
Paru le 26 août 2019

Mis à jour le 29 août 2019