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¿Encontraría a Cortázar? 18 études sur “Rayuela” et “Queremos tanto a Glenda” (CRISOL, Série Numérique N°8 - 2019)

Volume coordonné par Caroline Lepage et Sandra Gondouin

Publié le 11 juillet 2019 Mis à jour le 11 juillet 2019

Publication du CRIIA (Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines) de l’EA Études Romanes.

Les programmes des concours du CAPES et de l’Agrégation sont toujours l’occasion d’immersions profondes dans l’univers d’un auteur pour les étudiants, qui en conservent généralement un souvenir tenace pendant de nombreuses années.

Gageons que les personnages arpentant les méandres de Rayuela auront semé dans leur esprit des petits cailloux qui continueront de prendre sens par le biais de réminiscences inattendues, dans d’autres lectures ou, encore mieux, au gré d’une promenade dans les rues de Paris ou de Buenos Aires… Et c’est aussi, pour les enseignants-chercheurs qui les accompagnent, l’occasion de découvrir des textes qu’ils n’avaient pas encore lus, voire qu’ils n’auraient jamais eu l’idée d’ouvrir – absorbés par leurs domaines de spécialités et peut-être trop immobilisés dans leurs zones géographiques de prédilection –, ou alors, dans le cas de ces monuments du patrimoine de la littérature en langue espagnole, de les re-découvrir avec le recul, parfois de plusieurs décennies, et dans un cadre fort exigeant qui leur fait aller au cœur d’une œuvre, parcourir ses architectures et creuser ses plus infimes détails, à travers les exercices universitaires de la dissertation, de l’explication de texte et de la leçon, certes bien moins scolaires et stérilisants pour la lecture et l’interprétation qu’on le prétend.

Cet ouvrage, ¿Encontraría a Cortázar? 18 études sur Rayuela et Queremos tanto a Glenda, est donc né, d’une part, de la volonté de proposer aux candidats des pistes utiles pour aborder les fictions cortazariennes telles qu’elles se déploient dans des titres en l’occurrence publiés à presque vingt ans d’écart ; d’autre part, de permettre aux enseignants-chercheurs préparateurs de mener à bien des réflexions, parfois très personnelles, sur leur mémoire de lecteur et sur cette re-lecture particulière.

Il va de soi que revenir – encore ! diront sans doute certains – sur des œuvres ayant fait l’objet de tant d’études n’est pas chose aisée, mais les contributeurs-trices de ce numéro 8 de Crisol-série numérique ont relevé le défi en privilégiant des approches dont la diversité rend compte, à elle seule, de l’étendue et de la variété des réactions, idées et thèses que peut générer une écriture aussi foisonnante que celle du fameux Cronope.

Caroline Lepage et Sandra Gondouin
 









SOMMAIRE


1- Cortázar d'après ses lecteurs et lui-même

Alain Sicard (Université de Poitiers), «Rayuela: bitácora de una relectura»

Dina Grijalva (Facultad de Filosofía y Letras de la Universidad Autónoma de Sinaloa), «Mi universo Rayuela»

Miguel Herráez (UCH de Valencia, Facultad de Humanidades y Ciencias de la Comunicación), «El fenómeno del Boom y Rayuela como referencia de discurso dislocado»

Victoria Ríos Castaño (Coventry University/RU), «Rayuela selon Cortázar: de l’éxperience métaphysique à la réception du lecteur»



2- Thèmes, motifs et discours dans Rayuela et Queremos tanto a Glenda

Olga Lobo (Université Grenoble-Alpes. I.L.C.E.A.4), «Rastreos por la doble espiral de Rayuela. Itinerarios de lectura a partir de ficciones, cartas, ensayos, Cuaderno de Bitácora y (algunas) referencias críticas»

Benoît Coquil (Université Paris Est Créteil), «Du jeu dans la machinerie. À propos de « Texto en una libreta » (Queremos tanto a Glenda)»

David Barreiro Jiménez (Université Paris Nanterre), «Horacio Oliveira, la construcción de un personaje de antinovela»

Julien Roger (Sorbonne Université), «Les animaux, figures de transtextualité dans Queremos tanto a Glenda»

Sandra Gondouin et Andra Barbu (Université de Rouen Normandie/ERIAC), «Sous les paupières, la réalité? «Historias que me cuento» de Julio Cortázar: une métafiction sous forme d’anneau de Moebius»



3- Questions d’écriture dans Rayuela et Queremos tanto a Glenda

Elvire Gómez Vidal (Université Bordeaux Montaigne), «Rayuela, “la gran rosa policroma”»

Eduardo Serrano Orejuela Olga (UNIVERSIDAD DEL VALLE / Cali - Colombia), «HISTORIAS QUE TE CUENTO – Planos enunciativos en “Historias que me cuento”, de Julio Cortázar»

Antoine Ventura (Université Bordeaux Montaigne), «Intertextualidad literaria y artística en Queremos tanto a Glenda de J. Cortázar»

Paula Klein (École normale supérieure), «“Changer la vie”: poétique du regard et redécouverte du quotidien dans Rayuela (1963) de Julio Cortázar»

Marta Waldegaray (Université de Reims Champagne-Ardenne CIRLEP/EA 4299), «Brouillé, dansant, enchevêtré… mirada e ilusión enunciativa en la ficción cortazariana»

Cecilia González Scavino (Université Bordeaux Montaigne), «Los usos poéticos de la interferencia en Rayuela»



4- Une micro-lecture dans Rayuela

Caroline Lepage, Soline Martinez, Yann Seyeux et Sabrina Wajntraub (Université Paris Nanterre – EA Études Romanes / CRIIA – GRELPP), «Mais où est passé 55? (Le statut et les sens du chapitre 55 de Rayuela)/Volet 1 –la diégèse»

Caroline Lepage, Soline Martinez, Yann Seyeux et Sabrina Wajntraub (Université Paris Nanterre – EA Études Romanes / CRIIA – GRELPP), «Mais où est passé 55? (Le statut et les sens du chapitre 55 de Rayuela)/volet 2 –le projet littéraire»

Caroline Lepage, Soline Martinez, Yann Seyeux et Sabrina Wajntraub (Université Paris Nanterre – EA Études Romanes / CRIIA – GRELPP), «Mais où est passé 55? (Le statut et les sens du chapitre 55 de Rayuela)/volet 3 – le projet philosophique»


  • Caroline Lepage est professeur à l’Université Paris Nanterre et co-directrice du CRIIA-EA Etudes Romanes. Ses travaux de recherche portent sur la littérature latino-américaine, les littératures populaires, les littératures féminines notamment au Mexique, en Colombie et à Cuba. Elle dirige également le GRELPP (Groupe de Recherches en Littérature, Philosophie et Psychanalyse) au sein du CRIIA
  • Sandra Gondouin est Maître de conférences à l'Université de Rouen de membre du ERIAC (Equipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles). Ses recherches portent sur la littérature latino-américaine, l'Amerique centrale, la poésie, le genre, les mythes et la réecriture.


Retrouvez le numéro sur le site de la revue Crisol

Paru le 27 mai 2019

Mis à jour le 11 juillet 2019